Pour retracer l'histoire du tampon encreur, il nous faut également aborder l'invention du caoutchouc, étape majeure dans l'évolution du tampon encreur.
Sans le caoutchouc et sa modélisation, l'invention du tampon encreur et son empreinte personnalisée n'aurait pu voir le jour.
Au 19ème siècle, on a envisagé de créer une empreinte de tampon encreur en caoutchouc. Cependant, cette matière étant molle, il était impossible de conserver l'aspect de son empreinte de manière durable.
L'évolution majeure, dans le domaine du tampon, date de 1839. Charles Goodyear a trouvé le moyen de vulcaniser le caoutchouc, c'est-à-dire rendre le caoutchouc dur afin qu'il garde définitivement la forme imposée lors de la vulcanisation. C'est ainsi qu'il inventa la version rigide du caoutchouc, qui restait l'élément indispensable pour garantir la pérennité et l'intégrité de l'empreinte.
La vulcanisation est une technique pour traiter le caoutchouc naturel ou synthétique à base de soufre de manière à modifier les propriétés mécaniques de cette matière et d'améliorer sa résistance aux changements de température.
Le tampon caoutchouc que l'on connaît aujourd'hui est né. C'est à partir de cette époque qu'il va se développer à grande échelle. La fabrication passe d'un procédé artisanal de précision à un procédé industriel de masse : en créant des moules, on peut couler et vulcaniser des empreintes en caoutchouc en série. C'est cette fabrication de grande ampleur qui rendra possible, près d'un siècle plus tard, la naissance du tampon personnalisé.
Deux empreintes de tampon encreur en caoutchouc
Une empreinte simple de tampon encreur et une empreinte de tampon dateur avec au centre un orifice correspondant à l'espace de la date